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Immobilier : ces villes où les passoires énergétiques sont recherchées

maison dpe
Diane Levy  4 min

Si une décote moyenne de 10 % est généralement observée sur le prix des passoires énergétiques, ce n’est pas le cas dans toutes les villes. Focus sur les villes où même les logements énergivores attirent les porteurs de projets.

Vers une disparition des passoires énergétiques

En dépit de l’interdiction progressive à la location des logements les plus énergivores, à commencer par les passoires énergétiques les plus concernées depuis janvier 2023, certains d’entre eux restent prisés sur le marché immobilier.

Pour rappel, la loi Climat et Résilience de 2021 met en place un certain nombre de mesures relatives au diagnostic de performance énergétique (DPE) qui vise à lutter contre les logements énergivores, et notamment les passoires énergétiques. Est considéré comme passoire énergétique, un logement qui se classe dans la catégorie F ou G des critères DPE. Ces logements sont énergivores, car ils sont peu performants au niveau énergétique et génèrent une quantité importante de gaz à effet de serre.

Après les logements classés G+ en 2023, dont la consommation dépasse 450 kW/h/m2/an, ce seront les logements classés G qui ne pourront plus être loués sans rénovation. Cette interdiction s’étendra en 2028 aux logements classés F puis aux E en 2034.

Faible décote des passoires énergétiques

Selon le baromètre de l’agence immobilière Guy Hocquet, les logements les plus énergivores ne subissent qu’une décote de l’ordre de 10 % par rapport au prix moyen. Une décote qui reste faible compte tenu des travaux d’amélioration énergétique à réaliser. D’ailleurs, dans certaines villes, des biens peu performants affichent un prix au mètre carré qui s’approche du prix moyen. C’est le cas de Paris ou Montpellier, toujours d’après ce baromètre. Ainsi la capitale enregistre une décote de 3 % sur le prix au mètre carré des passoires énergétiques comparé au prix moyen du marché, soit 12 207 euros/m2. D’après l’agence Guy Hoquet, cet écart minime s’explique d’une part par la forte demande de la capitale, mais aussi par un parc de logements parisiens anciens qui séduit. À l’inverse, le baromètre relève des écarts de prix plus élevés dans certaines villes du sud de la France, ce qui peut être une bonne affaire. C’est le cas par exemple à Montauban ou Ajaccio qui affichent une décote de -17 % en moyenne pour ce type de biens, indique Guy Hocquet. À noter également Nîmes (-18 %), Limoges (-15 %) ou Clermont-Ferrand (-15 %).

Des logements énergivores vendus plus cher

Ainsi, dans certaines villes, ces biens peu performants, classés F et G sur le DPE, sont plus recherchés, ce qui peut faire augmenter les prix. C’est le cas notamment des villes comme Bordeaux et Rennes où les biens classés F à G se vendent plus chers de 7 % comparé au prix constaté en moyenne, soit 5 659 euros/m2 à Bordeaux et 4 853 euros à Rennes. Les logements énergivores sont généralement anciens et bénéficient d’atouts qui attirent les futurs propriétaires ou locataires. Immeubles haussmanniens, moulures, parquets, poutres ou pierres apparentes, le charme de l’ancien fait toujours recette même si c’est au détriment du confort thermique. D’ailleurs, à Bordeaux, comme l’analyse l’agence immobilière, ce constat n’est pas surprenant. La typologie du marché bordelais présente de nombreuses maisons anciennes typiques et échoppes bordelaises qui sont particulièrement prisées des futurs acquéreurs.

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