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Diabète : vers une nouvelle prise en charge à deux vitesses ?

Diabète
Diane Levy  3 min

La Cour des comptes alerte sur le coût du diabète et préconise une réforme choc des affections de longue durée. Les pistes étudiées ? Une prise en charge différenciée selon la gravité de la maladie.

Une facture en forte hausse

Le diabète représente aujourd’hui un véritable défi pour les finances publiques. Selon un rapport publié mardi 8 juillet, la Cour des comptes appelle les pouvoirs publics à revoir en profondeur la manière dont cette affection est prise en charge par l’Assurance maladie. Avec plus de 3,5 millions de patients, le diabète coûte déjà beaucoup :

  • 10,2 milliards d’euros par an à la Sécurité sociale ;
  • un montant en hausse de près de 35 % depuis 2015.

Cette pathologie figure désormais au quatrième rang des dépenses liées aux maladies chroniques. En cause : le vieillissement de la population, l’augmentation des cas d’obésité et l’amélioration de l’espérance de vie des personnes atteintes. Malgré ces dépenses croissantes, les magistrats de la Cour jugent les résultats insuffisants, notamment sur la prévention et la détection précoce.

Vers deux niveaux de prise en charge ?

Aujourd’hui, les patients diabétiques bénéficient d’une couverture quasi totale de leurs dépenses de santé lorsqu’ils sont reconnus en affection de longue durée (ALD). La Cour des comptes estime qu’il est temps d’introduire une distinction. Elle propose de créer deux niveaux d’ALD :

  • un pour les formes sévères du diabète de type 2, qui continueront de bénéficier d’un remboursement maximal ;
  • et un autre, plus ciblé, pour les formes légères.

Dans ce second cas, l’Assurance maladie concentrerait ses moyens sur les soins préventifs et les programmes favorisant les changements de mode de vie. Ce type de dispositif avait déjà été évoqué dans un rapport conjoint de l’Inspection générale des affaires sociales et de l’Inspection générale des finances en 2024. La mise en place se ferait progressivement. Objectif : améliorer la qualité de vie des patients, tout en freinant l’explosion des coûts.

Une réforme dans un contexte budgétaire tendu

La réflexion de la Cour intervient dans un climat budgétaire particulièrement sensible. Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 16 milliards d’euros en 2025 et continuer de s’aggraver.

Cette situation pousse le gouvernement à envisager une révision globale du dispositif des ALD, ce qui pourrait indirectement marquer un tournant pour le marché de l’assurance de prêt. Certaines pistes évoquées concernent aussi d’autres pathologies : l’Assurance maladie a suggéré que les patients guéris ou en rémission d’un cancer pourraient perdre le bénéfice du statut ALD.

De son côté, le Medef a présenté, le 9 juillet, ses propres pistes pour contenir l’envolée des dépenses de santé, notamment des arrêts maladie. Ces derniers ont coûté 10,2 milliards d’euros en 2023. Parmi les propositions : la forfaitisation des indemnités journalières.

Aujourd’hui, celles-ci représentent 50 % du salaire de référence, dans la limite de 1,4 Smic. Le patronat préconise de les uniformiser sur une base fixe, par exemple 0,58 Smic pour tous les salariés, afin de simplifier le dispositif et économiser environ 150 millions d’euros.

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