Immobilier 2025 : enfin des signes de reprise ?
Le marché immobilier français montre des signes de redressement avec une hausse des prix et des transactions, selon le dernier baromètre LPI-iad. Toutefois, des écarts subsistent entre les régions.
Immobilier 2025 : des prix en hausse dans l’ancien
La tendance s’inverse enfin. Selon le baromètre LPI-iad d’avril 2025, les prix des logements anciens en France ont augmenté de 0,7 % sur un an, atteignant en moyenne 3 279 € par mètre carré. Pour rappel, les prix étaient en baisse de 4,6 %, à la même période en 2024. La hausse concerne toutes les catégories de biens :
- les appartements progressent de 0,3 % ;
- les maisons augmentent de 1,3 %.
Par ailleurs, la reprise est plus nette en province qu’en Île-de-France : près de deux tiers des villes en région enregistrent une hausse de prix sur les appartements, contre un tiers seulement en région parisienne.
Les ventes repartent, mais avec des contrastes
En volume, le constat est identique. La preuve en chiffres, puisque le nombre de ventes de logements anciens a augmenté de 6,5 % entre février 2024 et 2025, alors qu’il était en recul de 21,8 % sur la même période entre 2023 et 2024.
Une dynamique portée notamment par la détente des taux d’emprunt depuis janvier et une stabilisation de l’offre.
Les disparités régionales
Mais cette reprise reste fragile. Les conditions de crédit, bien que plus favorables, ne compensent pas encore la prudence des ménages. Le marché reste à deux vitesses, avec d’importants écarts selon les territoires. Le volume de transactions demeure limité dans certaines zones rurales et périurbaines, tandis que les métropoles reprennent lentement leur souffle.
LPI-iad identifie trois grandes catégories de territoires sur le marché :
- les régions dynamiques, représentant 20 % du marché, comme l’Alsace, le Nord ou Rhône-Alpes, voient leurs prix grimper jusqu’à 10 % ;
- les régions stables, soit environ la moitié du marché, avec une évolution modérée des prix (1 à 2 %), à l’image de l’Île-de-France ;
- les zones en retrait, comme l’Aquitaine, le Limousin ou le Poitou-Charentes, enregistrent des baisses de 12 % ou plus.
Une diversité qui souligne l’importance d’une analyse locale par un expert courtier immobilier avant toute décision d’achat ou d’investissement.