Immobilier à Paris : vers la hausse des prix ?
À Paris, l’immobilier repart à la hausse. Selon les notaires du Grand Paris, le mètre carré devrait atteindre 9 750 € en septembre 2025, soit +2,5 % en un an.
Un marché parisien qui reprend des couleurs
Après plusieurs mois de stagnation, le marché immobilier parisien redémarre. Selon les notaires du Grand Paris, le prix moyen du mètre carré s’établit :
- à 9 530 € actuellement, soit une hausse de 1 % sur un an ;
- et devrait atteindre 9 750 € en septembre sur la base des promesses de vente signées entre mars et mai 2025, marquant une progression annuelle de 2,5 %.
Cette remontée s’explique par un regain d’activité : les ventes d’appartements anciens ont bondi de 9 % sur la période mars-mai. Avec la détente des taux de crédit, passés de plus de 4 % fin 2023 à un peu plus de 3 % aujourd’hui, les acheteurs sont progressivement revenus, entraînant dans leur sillage une hausse substantielle des prix. Résultat : la marge de négociation a reculé à 2,9 %, confirmant un marché plus favorable aux vendeurs.
La hausse gagne du terrain en petite et grande couronne
Cette dynamique n’est pas limitée à la capitale. Les notaires anticipent une augmentation des prix des appartements anciens :
- de + 2,7 % d’ici septembre en petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis), ce qui porterait le mètre carré au-dessus des 5 000 € ;
- de +4,1 % en grande couronne (Yvelines, Essonne, Val-d’Oise, Seine-et-Marne), pour un prix de 3 180 € le mètre carré.
Ces évolutions traduisent un véritable retournement de tendance. Entre mars et mai, les prix n’avaient progressé que de 0,3 % en petite couronne et restaient légèrement négatifs en grande couronne (-0,1 %). La perspective d’une demande plus soutenue pousse désormais les vendeurs à rehausser leurs attentes.
Un marché stimulé par des facteurs conjoncturels
Le rebond des transactions illustre cette nouvelle dynamique : de mars à mai, 29 910 logements anciens ont changé de mains en Île-de-France, soit 15 % de plus que l’année précédente. Ce volume reste encore 6 % en dessous des niveaux observés deux ans plus tôt, mais la reprise est nette.Outre la détente des taux, les notaires soulignent également un autre moteur : l’anticipation par les acheteurs de la hausse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), aussi appelés « frais de notaire ». Intervenue le 1er avril dans cinq départements franciliens, dont Paris, cette décision a contribué à accélérer les décisions d’achat, renforçant ainsi le dynamisme du marché.
Pour la réussite d’un projet immobilier, il reste fortement conseillé de faire appel à un courtier en immobilier. Grâce à son savoir-faire et son réseau de partenaires, ce professionnel sait décrocher une solution de financement adaptée, au meilleur taux.