Immobilier ancien : les prix poursuivent leur hausse portée par la pénurie de biens
Malgré un marché encore fragile, les prix de l’immobilier ancien repartent à la hausse partout en France, soutenus par une offre toujours plus limitée. Zoom sur les dernières tendances, selon les chiffres du Baromètre LPI-iad.
Un marché sous tension
La reprise des prix se confirme sur le marché de l’ancien. D’après les dernières données du baromètre LPI-iad, les prix progressent de 1,7 % sur un an : un rythme soutenu malgré une demande hésitante. Entre juillet et septembre, la hausse s’établit même à +2,2 % sur trois mois, avec :
- une hausse de +2 ,8 % pour les maisons ;
- et + 1,8 % pour les appartements.
Cette dynamique s’explique surtout par la pénurie de biens à vendre. Dans de nombreuses villes, les vendeurs profitent de ce déséquilibre pour maintenir des niveaux élevés, en particulier sur les zones urbaines attractives. Résultat : même si les taux de crédit pèsent sur la capacité d’achat des ménages, le marché ne s’effondre pas. Les prix observés aujourd’hui retrouvent même ceux de l’automne 2022, avant le durcissement de l’accès au crédit.
Le ralentissement se confirme dans le neuf
Contrairement à l’ancien, le marché du neuf peine à décoller. Après un léger rebond au printemps, les prix accusent un repli au troisième trimestre de :
- – 1 % pour les maisons ;
- et – 0,9 % pour les appartements.
Si la demande pour les maisons reste solide, le contexte économique incertain pèse sur les décisions d’achat. Dans l’immobilier collectif, le manque d’acheteurs et le coût de la construction pèsent lourdement. Les primo-accédants sont les premiers touchés : entre hausse des prix et exigences d’apport personnel, beaucoup repoussent leur achat. Les investisseurs locatifs, eux, restent prudents face à des rendements en baisse.
Pour la réussite d’un projet d’achat, mieux vaut prendre le temps de comparer et d’effectuer plusieurs simulations de prêt immobilier. Par la suite, l’accompagnement d’un professionnel du courtage reste un atout pour bâtir un plan de financement optimisé et négocier un taux de crédit attractif.
Marché inégal selon les régions
Autre constat du dernier baromètre LPI-iad : la reprise n’est pas uniforme. Au troisième trimestre, les ventes progressent de 13,7 % sur un an à l’échelle nationale, mais seulement de 11,4 % en province, contre 18,9 % en Île-de-France. Certaines régions enregistrent des hausses de transactions supérieures à 20 % comme :
- l’Aquitaine ;
- la Basse-Normandie ;
- ou le Languedoc-Roussillon.
Ailleurs, notamment en Rhône-Alpes et dans les Pays de la Loire, la demande se montre plus prudente. Les écarts de prix entre les métropoles restent d’ailleurs marqués avec :
- jusqu’à 35 % de différence entre certaines communes franciliennes voisines ;
- parfois plus de 50 % entre la capitale et sa périphérie.
En comparaison, de nombreuses grandes villes régionales atteignent désormais les niveaux de prix des communes de la petite couronne parisienne. C’est le cas de Bordeaux, Lyon et Strasbourg.
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