Immobilier : c’est la reprise dans certaines grandes villes françaises !
Enfin ! Malgré un contexte encore fragile, le marché immobilier montre des signes de redressement dans certaines villes. La preuve en chiffres avec le réseau Foncia.
Strasbourg, Nîmes, Avignon : des indicateurs qui passent au vert
Après plusieurs mois de ralentissement, le réseau Foncia constate des signes de redémarrage dans certaines villes. On peut évoquer le cas de Strasbourg, où l’activité repart franchement :
- le nombre de compromis de vente a bondi de 29 % sur le premier semestre 2025 ;
- avec des surfaces achetées qui gagnent en moyenne 7 m² ;
- et des délais de vente en baisse, passant de 99 à 93 jours.
Côté prix, la tendance reste à la baisse (-5 %), mais avec de fortes disparités selon les quartiers avec un prix au m² qui varie :
- de 1 200 € à 3 000 € dans les communes proches ;
- entre 2 500 € et 3 800 € à Neudorf, Cronenbourg ou Schiltigheim ;
- jusqu’à 5 500 € en centre-ville.
Même scénario dans le sud : Nîmes connaît une progression remarquable de +75 % des ventes, quand Avignon affiche une hausse plus mesurée de 13 %. Les prix baissent significativement à Nîmes (-8 %, à 1 980 €/m²), tandis qu’ils restent stables à Avignon (+0,7 %, à 2 281 €/m²). Des évolutions encourageantes, même si Foncia tempère son optimisme. L’attendue baisse des taux à 2,5 % ne s’étant pas concrétisée, la dynamique reste fragile.
Un marché locatif sous tension
Reste que la reprise reste concentrée sur l’achat de résidences principales. Les segments de l’investissement locatif et de la location sont, eux, bien plus en difficulté. Plusieurs facteurs freinent les propriétaires bailleurs, comme :
- la multiplication des normes ;
- l’incertitude fiscale ;
- les contraintes réglementaires.
Comme le signale Zahir Keenoo, président de Foncia ADB : « beaucoup préfèrent se retirer du marché locatif traditionnel, ce qui aggrave la pénurie déjà forte ». Cette rareté se traduit par des délais de relocation extrêmement courts : moins de 30 jours en moyenne. À Lyon, sur 30 000 logements gérés par Foncia, seulement 300 sont aujourd’hui disponibles à la location. À Paris, l’offre chute à une centaine d’appartements pour 17 000 logements gérés.
Un retour des investisseurs espéré
Autre signal d’alerte : les investisseurs locatifs représentent désormais moins de 20 % des acquéreurs, contre 30 % en 2022. Une baisse que le groupe espère inverser. « Le statut du bailleur privé, avec l’amortissement dans l’ancien, pourrait enfin se concrétiser », estime Zahir Keenoo, qui évoque un dispositif attendu depuis vingt ans. Ce cadre fiscal favorable, promis par le gouvernement, pourrait permettre de relancer un marché qui, malgré quelques signaux positifs, peine encore à retrouver son équilibre. Notez qu’avant de se lancer dans un projet d’achat, il reste vivement conseillé d’effectuer une simulation de prêt immobilier. En quelques clics, il est possible de visualiser les futures mensualités et d’ajuster la durée de remboursement selon son profil.