Immobilier : une reprise timide, mais réelle
+ 0,3 % au deuxième trimestre sur un an, selon le dernier indice des Notaires-Insee. Après deux ans de crise, le marché de l’immobilier ancien se redresse légèrement.
Des prix en légère hausse
Les prix des logements anciens progressent légèrement : +0,3 % au deuxième trimestre 2025 sur un an, selon l’indice Notaires-Insee. C’est la deuxième hausse consécutive après celle observée en début d’année, signe d’un réajustement après deux années de repli. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le marché reprend aussi des couleurs du côté des transactions. Dans le détail :
- 906 000 ventes ont été enregistrées sur douze mois à fin juin 2025 ;
- contre 845 000 en 2024, année historiquement basse.
La dynamique est surtout visible en région. Hors Île-de-France, les prix gagnent 0,5 %, par rapport à 2024. Les petites villes comme les zones rurales affichent même une hausse de 1,5 % pour les appartements. Pour Loïc Cantin, président de la Fnaim, « beaucoup de territoires entrent dans une reprise dynamique », même si certaines grandes villes restent à la traîne.
Un marché parisien encore en retrait
À Paris et en région francilienne, la situation reste contrastée. Les prix baissent encore légèrement (-0,2 % en un an au deuxième trimestre) et la hausse du nombre de ventes reste timide (+5 %). Pour Élodie Fremont, notaire et présidente de la commission « statistiques immobilières » du Grand Paris, « la baisse des prix n’est pas suffisante pour relancer la machine ». Le marché francilien demeure fragile, avec :
- des volumes qui stagnent ;
- des prix qui se figent ;
- un marché qui peine à retrouver une véritable impulsion.
Une situation jugée préoccupante, alors que la demande en logement reste forte. Pour les candidats à l’emprunt, il reste plus que jamais conseillé de solliciter un courtier immobilier. Grâce à son réseau de partenaires et sa connaissance fine du crédit, cet expert sait négocier une solution de financement attractive.
Vers une nouvelle normalité du marché immobilier
La reprise observée depuis fin 2024 pourrait n’être qu’un rattrapage. Le rebond du premier trimestre 2025 (+1,1 % sur les prix, +4 % de ventes) n’a pas perduré au printemps. En cause ? Plusieurs facteurs pèsent sur la dynamique tels que :
- la hausse des droits de mutation (DMTO) ;
- les tensions politiques ;
- l’évolution des taux d’intérêt.
L’Insee souligne néanmoins que les prix restent légèrement supérieurs à leur niveau de fin 2024 (+0,6 %), et que la part des ventes dans le parc immobilier progresse, même si elle reste loin des niveaux de 2021.
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