Quel est le montant des frais de notaire dans l’ancien en 2025 ?
Ce qu'il faut retenir
L’achat d’un bien immobilier ancien engendre des frais de notaire obligatoires qui s’ajoutent au prix du bien. Ces frais, aussi appelés « frais d’acquisition », couvrent principalement les droits de mutation, la rémunération du notaire et divers frais administratifs. Leur montant varie notamment en fonction du prix du bien et de sa localisation. Connaître leur composition et leur impact financier peut être utile pour mieux anticiper le coût total de l’achat et éviter les mauvaises surprises.
En quelques mots :
- les frais de notaire dans l’ancien représentent 7 % à 8 % du prix du bien ;
- ils incluent les droits de mutation, les émoluments du notaire, les débours et la contribution de sécurité immobilière ;
- l’acheteur est tenu de payer ces frais au moment de la signature de l’acte authentique ;
- il existe des moyens de les réduire en négociant les émoluments ou en déduisant la valeur du mobilier.
Comment se décomposent les frais de notaire pour l’achat d’un bien ancien ?
Les frais de notaire dans l’ancien se composent de plusieurs éléments.
- Les droits de mutation (ou droits d’enregistrement) : ils représentent la plus grande part des frais de notaire. Ces taxes sont reversées aux collectivités locales et à l’État.
- Les émoluments du notaire : il s’agit de la rémunération du notaire, fixée par décret et calculée selon un barème proportionnel au prix du bien.
- Les débours : ce sont les frais avancés par le notaire pour obtenir divers documents nécessaires à la transaction (cadastre, documents d’urbanisme, etc.).
- La contribution de sécurité immobilière : taxe forfaitaire de 0,10 % du prix du bien, perçue pour l’enregistrement de la transaction.
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Quel est le montant des frais de notaire pour un achat immobilier ancien ?
En moyenne, les frais de notaire pour l’achat d’une maison ancienne ou d’un appartement ancien représentent 7 % à 8 % du prix d’achat.
Voici quelques exemples de frais selon le prix du bien pour un achat dans l’ancien dans le Val d’Oise (95) :
Simulation frais de notaire
Prix d’achat | Frais de notaire estimés |
150 000 € | 12 300 € |
250 000 € | 15 425 € |
400 000 € | 24 529 € |
Source : immobilier.notaires.fr
À noter : les frais peuvent légèrement varier selon le département, notamment en raison des différences dans le taux des droits de mutation.
Comparaison des frais de notaire entre l’ancien et le neuf
L’acquisition d’un bien immobilier implique des frais de notaire qui varient en fonction de la nature du bien. Pour un bien ancien, ces frais sont plus élevés, car ils incluent des droits de mutation plus importants.
En revanche, dans le neuf (acheté auprès d’un professionnel), certaines exonérations et réductions permettent de diminuer leur coût. Cette différence s’explique par le fait que l’achat dans l’ancien est soumis aux droits d’enregistrement classiques, alors que le neuf (via professionnel) bénéficie d’un régime fiscal plus avantageux. Il est opportun de prendre en compte ce détail lors de la mise en place d’un crédit immobilier.
Voici un tableau comparatif :
Comparatif frais de notaire : neuf ou ancien
Type de bien | Droits de mutation | Frais de notaire total |
Bien ancien | de 1,20 % à 4,50 % | 7 % à 8 % du prix |
Bien neuf | 0,71 % | 2 % à 3 % du prix |
Source : impôts.gouv.fr et
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Qui paie les frais de notaire lors d’une acquisition immobilière ?
Les frais de notaire dans l’ancien, comme dans le neuf, sont à la charge de l’acheteur. Lors de la signature de l’acte authentique, le notaire collecte ces frais en amont pour les reverser aux différentes administrations concernées.
Les frais de notaire ne sont en général pas inclus dans un prêt immobilier. Il est alors recommandé de réaliser une simulation de crédit immobilier pour bien estimer tous les frais liés à votre projet avant de vous lancer.
Déroulement du paiement des frais de notaire :
- Lors de la signature du compromis de vente : aucun frais de notaire n’est exigé à ce stade, sauf si un dépôt de garantie est prévu.
- Avant la signature de l’acte authentique : l’acheteur doit verser la totalité des frais de notaire sur un compte séquestre du notaire.
- Après la signature : le notaire reverse les sommes aux différents bénéficiaires (État, collectivités locales, services du cadastre, etc.).
À noter : dans certaines transactions, l’acheteur peut négocier avec le vendeur une prise en charge partielle des frais de notaire, bien que cela soit très rare.
Comment réduire le montant des frais de notaire dans l’ancien ?
Si les frais de notaire sont incompressibles, quelques astuces peuvent permettre de les limiter.
- Déduire la valeur du mobilier : si le bien est vendu avec des équipements (cuisine équipée, électroménager, meubles intégrés), leur valeur peut être soustraite du prix d’achat et réduire ainsi la base de calcul des frais.
- Négocier la remise des émoluments du notaire : pour les biens de plus de 100 000 €, le notaire peut accorder une remise de 20 % sur la part au-delà de ce seuil.
- Comparer les notaires : les émoluments étant fixes, seuls les frais annexes peuvent varier légèrement. Certains notaires appliquent des frais de dossier plus réduits.
Les étapes des frais de notaire dans l’ancien
- Signature du compromis de vente : un acompte est parfois demandé (5 % à 10 % du prix).
- Signature de l’acte authentique : les frais de notaire sont à régler en une seule fois par virement.
- Remise du titre de propriété : une fois la transaction enregistrée, l’acheteur reçoit son titre de propriété définitif.
Les frais de notaire dans l’ancien sont un poste de dépense à ne pas négliger lors de l’achat d’un bien immobilier. Ils représentent entre 7 % et 8 % du prix d’achat, avec une part importante dédiée aux droits de mutation.
Il est possible de les optimiser en déduisant la valeur du mobilier et en négociant une remise sur les émoluments du notaire. Avant tout achat, nous vous conseillons de bien anticiper ces frais pour éviter les mauvaises surprises financières.