5 villes moyennes où se mettre au vert après la crise sanitaire

Diane Levy 20 mai 2020  4 min

Envie de changer d’horizon après la crise sanitaire du coronavirus ? De gagner en confort et en qualité de vie ? Plus abordables, les villes moyennes offrent un autre cadre… et des mètres carrés en plus ! La tribu Immoprêt a listé pour vous cinq alternatives verdoyantes aux grandes métropoles.

Cergy-Pontoise, la verdure aux portes de Paris

Vivre à Paris est hors de prix, et la première couronne est à un stade avancé de gentrification ! Alors quitte à s’éloigner du cœur de la capitale, autant opter pour un environnement riche en verdure. C’est la promesse de Cergy-Pontoise, une ville nouvelle sortie de terre dans les années 1970 dans le Vexin français, aux confins de l’Île-de-France. Cette agglomération de 200 000 habitants à dominante résidentielle est notamment située au bout des RER A et C. Elle a su se développer en harmonie avec son décor naturel. Les familles y trouveront des maisons autour de 3 000€ le m², une vraie aubaine aux portes de la région parisienne.

Poitiers, le calme provincial

On connaît le Futuroscope, le célèbre parc d’attractions dédié à l’image et aux sensations fortes. On connaît moins la ville de Poitiers, toute proche, préfecture de la Vienne. Son agglomération de moins de 200 000 habitants n’a pas le rayonnement des métropoles de l’Ouest (Nantes, Bordeaux) pas la dimension de celle de Tours à 100 km au nord, ni le pouvoir d’attraction de La Rochelle sur le littoral atlantique. Mais Poitiers est une ville à taille humaine au charme provincial, préservée de la pollution. Une ville animée, desservie par le TGV, où le prix d’un appartement ou d’une maison s’établit à seulement 1 600€/m² en moyenne.

Montauban, le Sud-Ouest authentique

Difficile d’exister entre Toulouse et Bordeaux, deux métropoles dynamiques et rivales qui ne cessent d’attirer de nouveaux habitants. Montauban n’a certes pas les sièges sociaux de ces deux phares du Sud-Ouest, mais elle a l’accent, le cadre de vie et toute l’authenticité requise ! Mieux : elle figurait en bonne place dans le palmarès Le Figaro des villes où il fait bon vivre en famille, publié en début d’année. C’est même la numéro 1 en Occitanie ! Montauban jouit à la fois d’une excellente desserte (TGV, autoroutes A20 et A62), et d’une belle concentration d’universités, ainsi que d’une vie culturelle intense et d’un bon niveau d’équipements. Et l’on peut acheter un appartement ou une maison pour moitié moins cher qu’à Toulouse !

Valence, la belle surprise

Entre la dynamique de la métropole lyonnaise, les cimes qui toisent Grenoble et la nature verdoyante de l’Ardèche, Valence s’inscrit dans un environnement riche et diversifié. La préfecture de la Drôme n’est pas qu’une étape sur la route des vacances – l’autoroute A7 – ni une gare TGV sur le trajet Paris-Marseille ou Lyon-Montpellier, c’est aussi une agglomération agréable à vivre. En 2018, le baromètre d’Arthur Loyd décelait dans cette ville d’à peine plus de 60 000 habitants un territoire attractif en la plaçant en tête des villes moyennes. Et The Telegraph en fait l’une des 20 destinations à visiter absolument en 2020 – la seule en France – en raison de sa gastronomie. On ajoutera la possibilité de devenir propriétaire de son logement sans se ruiner (2 200€/m² pour une maison).

Troyes, la bonne affaire

C’est une destination shopping pour les Parisiens – la capitale n’est qu’à 1h30 via l’A5 – désireux de réaliser de bonnes affaires avec ses magasins d’usine. La centaine de boutiques du genre que recense cette ancienne capitale de la bonneterie attire trois millions de visiteurs chaque année. Mais s’arrêter aux étiquettes bradées, c’est passer à côté de l’essentiel à Troyes, une ville parsemée de parcs et jardins et bordée de trois lacs donnant aux beaux jours des allures de cités balnéaires. L’architecture traditionnelle ajoute au décor de carte postale, tandis que les prix affichés aux devantures des agences immobilières (1 500€/m² pour un appartement, 1 700€/m² pour une maison) laissent rêveur !