Marché immobilier : vers une hausse à deux chiffres en 2025 ?
Après deux ans de repli, le marché immobilier reprend des couleurs, porté par des taux en baisse et un regain de confiance. Selon la Fnaim, la progression pourrait atteindre 11 % en 2025 !
Des acheteurs de retour et une confiance retrouvée
Le marché immobilier semble enfin sortir de sa torpeur. Après une période de ralentissement marqué, les indicateurs repartent à la hausse. Enfin ! Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), les ventes de logements anciens ont progressé de 2,5 % en un an à fin avril 2025, atteignant 892 000 transactions. Si ce chiffre reste inférieur au pic de 2021 (1,2 million), la tendance du marché immobilier est encourageante. Loïc Cantin, président de la Fnaim, entrevoit même une hausse plus marquée d’ici la fin de l’année : « Nous prévoyons une progression de 11 % en 2025, avec un volume de ventes qui pourrait grimper jusqu’à 940 000. »
Des conditions de crédit plus favorables
Ce frémissement s’explique en grande partie par l’assouplissement des conditions d’emprunt. Le taux moyen des crédits immobiliers s’est établi à 3,13 % en avril, en recul sensible par rapport aux pics de 2023. Ce recul d’un point en un an et demi redonne du souffle aux ménages, qui voient leur capacité d’achat immobilier s’améliorer. Les banques, de leur côté, semblent de nouveau prêtes à suivre le mouvement. En effet, la production de crédits à l’habitat a presque doublé en quelques mois pour atteindre 12,6 milliards d’euros en avril, contre 7 milliards en janvier.
Résultat : les projets immobiliers mis en pause ces derniers mois sont relancés. Pour s’assurer d’obtenir les meilleures conditions de financement, il est d’ailleurs conseillé d’utiliser une calculatrice de prêt immobilier. En quelques instants, il est possible de comparer plusieurs offres et d’anticiper les futures mensualités de crédit, selon la durée de remboursement souhaitée.
Un marché qui profite aux propriétaires
Selon le réseau immobilier Laforêt, la demande globale a bondi de 15 % sur un an, confirmant un net regain d’intérêt pour l’immobilier résidentiel. Une dynamique qui profite à l’ensemble des profils d’acheteurs, avec dans le détail :
- la moitié des transactions effectuées par les secundo accédants, particulièrement actifs ;
- un tiers par les primo accédants, malgré des budgets souvent plus serrés ;
- 17 % par les investisseurs.
Ces premiers signaux sont encourageants pour un secteur qui a connu une période de gel quasi inédite. Reste à voir si cette tendance va s’inscrire dans la durée dans un contexte économique encore incertain.