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Nouvelles mesures du HCSF et leur impact sur les primo-accédants

Les jeunes sont intéressés par l'achat immobilier
Diane Levy  2 min

Les recommandations du HCSF qui avaient éloigné les primo-accédants en 2020 sont remplacées par des règles assouplies afin de relancer le marché immobilier. Une opportunité à saisir surtout en cette période de taux bas de crédit immobilier.

Les 3 mesures d’assouplissement du HCSF pour 2021

Le HCSF, qui avait instauré des restrictions dans l’octroi d’un crédit immobilier fin 2019 en pleine année record pour les transactions (plus d’un million de ventes dans l’ancien), est revenu sur ses recommandations. C’est Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, qui a communiqué les nouvelles mesures le 17 décembre dernier :

  • le remboursement du crédit d’immobilier peut s’échelonner sur 27 ans, soit deux années de plus qu’auparavant pour prendre en compte le différé lié aux délais de construction ;
  • le taux d’endettement maximal passe de 33 à 35% ;
  • le taux de dérogation accordé aux banques atteint les 20 %, contre 15 % jusqu’ici.

Des précisions concernant les rachats et les renégociations de crédit immobilier sont attendues.

Une pression moins forte sur l’apport personnel

Alors que la crise sanitaire perdure, ces mesures ouvrent de nouveau la porte de l’accession à la propriété aux locataires désireux de changer de camp pour rejoindre celui des propriétaires. Les primo-accédants avaient en effet été les laissés-pour-compte des précédentes restrictions. Le taux de refus avait dépassé les 15% des dossiers ces dernières semaines, contre moins de 10% à la même période un an plus tôt. Et les primo-accédants faisaient justement partie des emprunteurs potentiels les plus rejetés par les banques, la faute au taux d’endettement et à la nécessité de présenter un apport sur fond de crise sanitaire et économique.

Néanmoins, ces annonces ne gomment pas l’importance de l’apport personnel, un gage de sérieux aux yeux des établissements prêteurs, notamment pour les primo-accédants. L’apport, lorsqu’il représente 10 à 20% du budget total, permet plus facilement de pouvoir convaincre une banque d’accepter un taux d’endettement de 35%. Mais aussi de bénéficier d’un taux de crédit immobilier attractif, au plus près de la moyenne actuelle de 1,20% selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

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