Prix immobilier : les villes moyennes résisteraient mieux à la baisse à venir
Acheteurs, vendeurs et professionnels de l’immobilier sont à l’affût du déconfinement pour concrétiser leur projet, d’acquisition et de vente. Alors que les visites physiques reprennent le 28 novembre, les professionnels du secteur guettent les signaux concernant une baisse des prix. D’après une étude Yanport, les villes moyennes échapperaient à cette tendance.
Ces villes qui ne connaissent pas la crise
Parmi les 40 villes de plus de 100 000 habitants analysées dans l’enquête Yanport, ce sont les villes moyennes où l’on s’attend à une hausse des prix avec une probabilité supérieure à 70% à Clermont-Ferrand, Nancy, Brest, Le Mans, Metz ou encore Angers. Des agglomérations qui tirent leur épingle du jeu, alors que les grandes métropoles ont connu un coup d’arrêt après une décennie fortement orientée à la hausse.
Bordeaux victime de l’effet Covid-19
Plus généralement, seules 12 villes sur 40 ont une plus forte probabilité de voir leurs prix baisser ou se stabiliser. Parmi elles, on trouve quatre grandes métropoles qui ont connu une courbe très inflationniste ces dernières années : Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse. En région parisienne, Boulogne-Billancourt et Saint-Denis apparaissent également dans cette catégorie. C’est à Bordeaux qu’une baisse des prix est la plus probable (41%), tandis qu’il est davantage question d’une stabilisation dans les autres métropoles auxquelles il faut ajouter Marseille, Rouen et Caen.
Le bon moment pour négocier
De nombreux primo-accédants ont parfois repoussé leur projet immobilier dans un contexte de forte flambée des prix ces dernières années : +44% en 10 ans sur le marché de l’ancien à Bordeaux par exemple ! La tendance baissière pourrait permettre aux acquéreurs de bénéficier d’une marge de négociation plus importante, notamment pour les biens nécessitant des travaux de rénovation énergétique ou ne disposant pas d’un extérieur. Avec un prêt immobilier de 250 000€ et un apport de 30 000€, il est possible de cibler un appartement 3 pièces à rénover et de consacrer 25% du budget total aux travaux pour en faire un logement fonctionnel et éco-performant.
